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Connu notamment pour ses eaux chaudes, le sous-sol dacquois et landais renferme également de nombreux vestiges, mis au jour lors de fouilles ou de découvertes fortuites. Déposées au musée par plusieurs générations de citoyens éclairés, avant même l’invention de l’archéologie, ils sont les témoins de l’histoire plurimillénaire de la ville et du territoire des Landes.
Dieu du commerce, des voyageurs, des voleurs et des bergers, mais également dieu conducteur des âmes des morts, Mercure est très représenté en Gaule romaine tant dans les espaces de cultes domestiques qu’au bord des voies publiques.
Ce groupe sculpté en bronze fait partie du « Trésor des halles », mis au jour fortuitement en 1982 par Nicole Lambert et Bernard Mauclère, archéologues de l’État chargés de la surveillance des travaux des Halles de Dax.
Exceptionnel par sa taille de 30,6 cm, alors que les représentations courantes mesurent entre 7 et 9 cm, il arbore ses traditionnels attributs que sont le chapeau ailé, la bourse, et le caducée, dans un style italique du 1er siècle. Respectant l’esthétique gallo-romaine, il est accompagné d’un bouc et d’un coq, datés quant à eux de la fin du 3e ou du 4e siècle et présentant des caractères stylistiques celtes. Les modifications et réparations apportées, ainsi que le contexte de sa découverte incitent à interpréter ce dépôt comme la cache d’un « antiquaire restaurateur » du 4e siècle.
Exemple de silex / © Musée de Borda - Dax
Parmi le fond d’archéologie préhistorique du musée, deux ensembles principaux sont issus des sites de Montaut et Brassempouy.
Fruit des premiers temps de la recherche en préhistoire à la fin du 19e siècle, ces collections témoignent du travail de Joseph De Laporterie (1850-1935). Cet érudit, originaire de Saint-Sever, s’associe à Édouard Piette pour étudier scientifiquement ces sites (dont la grotte du Pape de Brassempouy) trop souvent pillés par la recherche de l’époque. Ses travaux, repris par Henri Delporte, Michel Lenoir ou Jean-Claude Merlet, témoignent des occupations du paléolithique supérieur et confirment la présence ancienne du Solutréen dans le piémont pyrénéen.
Outre ces collections, le musée conserve de nombreux ossements, bifaces ou haches polies, datés du paléolithique au néolithique et issus du département des Landes et de l’Aquitaine.
Le fonds gallo-romain constitue la part la plus importante des collections d’archéologie du musée. Il se compose de découvertes réalisées aux 19e et 20e siècles.
Récoltées par les érudits de la Société de Borda lors de travaux d’aménagement de la ville ou le démontage du rempart, les collections anciennes témoignent également du passé antique de tout le territoire des Aquenses, couvrant les Landes actuelles ainsi qu’une partie des départements limitrophes.
Toutefois, le fonds le plus conséquent et le plus homogène reste le mobilier des fouilles réalisées dans les années 1970 et 1980. L’ensemble des halles, mis au jour en 1982, ou celui de l’îlot central, exhumé par Brigitte Watier en 1978 et 1979, témoignent de la vie publique, administrative et religieuse, tout comme du quotidien des habitants du chef lieu de cité d’Aquae, créée à la toute fin du premier siècle av. J.C.
Autel votif dédié à Mars / © Musée de Borda - Dax - photo Alban GILBERT
Trésor monétaire de Canenx / © Musée de Borda - Dax - photo Alban GILBERT
La réserve lapidaire renferme beaucoup de fragments sculptés du Moyen-Âge, majoritairement découverts à proximité des édifices religieux de Dax : clés de voûte et chapiteaux décorés, fragments d’enfeu, de tailloir et de trumeau, et autres éléments de décor.
Le superbe bloc en marbre, sculpté au début du 12e siècle, décoré d’un bas-relief et de colonnettes, appelé « autel de l’ascension d’Alexandre », a été retrouvé dans un des murs du cloître de la cathédrale gothique, utilisé comme simple matériau de remploi.
Par ailleurs, plusieurs trésors monétaires médiévaux enrichissent le médaillier du musée. Celui de Canenx, est de premier plan avec ses 5 200 deniers et oboles en billon frappés à Morlaas vers 1275-1300, sous la dynastie des Centulle de Béarn.
Outre de nouveaux éléments d’architecture ou de décor il est intéressant de mettre en lumière les céramiques appelées « toupins » (« pot en terre cuite sans anse » en gascon) retrouvées dans le lit de l’Adour ainsi que sur ses berges, à l’occasion de fouilles ou de simples promenades.
Ces boulets de poterie, d’environ 5 à 7 cm de diamètre et pesant 100 à 200 g, sont les seuls vestiges matériels de la « toupiade », divertissement qui se pratique à Dax probablement de la fin du Moyen-Âge (première mention en 1568) jusqu’au 18e siècle. Une équipe placée à bord d’une embarcation doit assiéger à l’aide de ces boulets une autre dans une tourelle de bois située au milieu du fleuve, qui lui jette des cruches en retour.
Boulets du jeu de la toupiade / © Ville de Dax - photo Clément Garby
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